di Modibo Diop. Vicepresidente del Movimento Imprese Senegalesi Meds
Nel dicembre 2015 dopo la COP 21, forte del successo del vertice di Parigi, tutta l’umanità ha auspicato che il nuovo accordo sul clima fosse d’ora in poi al centro delle preoccupazioni delle politiche pubbliche degli Stati per giungere alle conclusioni tratte come il prima possibile di questo vertice: tra l’altro, ridurre il riscaldamento globale a 1,5 C e creare un Fondo verde di 100 miliardi di dollari all’anno per finanziare i paesi poveri che sono vittime innocenti del riscaldamento globale. Oggi quasi 200 milioni di africani sono minacciati dal riscaldamento globale mentre il Continente contribuisce per meno del 3% all’emissione di gas serra contro l’80% dei Paesi membri del G20.all’evento del 2015, pubblicato il giorno successivo su alcuni siti nazionali ed esteri e i giornali due articoli, uno dal titolo “il vertice della Cop 21 un altro vertice o un altro vertice? e l’altro intitolato “Le debolezze ereditate dell’accordo di Parigi”. In sintesi all’epoca richiamai l’attenzione dei Leader dei Paesi africani su alcune debolezze delle disposizioni normative dell’Accordo di Parigi che purtroppo sette anni dopo sono ancora all’ordine del giorno: – la mancanza di vincoli negli impegni degli Stati, -La non referenziazione del prezzo del carbonio e le condizioni di trasferimento che promuovono l’eco-riciclaggio, -l’opacità del finanziamento e l’attuazione dell’attuazione da parte dei paesi ricchi del Fondo verde di 100 miliardi di dollari all’anno entro il 2030, – mancata definizione delle condizioni di accesso alle risorse del Fondo da parte dei Paesi poveri (sovvenzioni, aiuti vincolati, crediti o altro) Oggi la COP 27 chiude il suo sipario in Egitto nella sublime località balneare di Sharms El Sheikh dopo due settimane di trattative tra i 196 stakeholder da 40.000 delegati. Ma cosa conserviamo concretamente di questo vertice: -L’istituzione di un nuovo Fondo Perdite e Danni per i paesi poveri che dal vertice di Copenaghen chiedono giustizia climatica: questo tema si riferisce agli impatti irreversibili legati al cambiamento climatico, cioè quelli che sono già reali e quelli che non possono essere evitati, anche riuscendo a ridurre a zero le emissioni globali di gas serra e investendo massicciamente in progetti di adattamento, -Un impegno annunciato di $ 230 milioni per fornire questo nuovo Fondo, . – Un silenzio colpevole degli occidentali sul settore del carbone che sta riprendendo a salire in Europa con la crisi energetica ucraina, -un silenzio da cattedrale sul livello di esecuzione dall’accordo di Parigi del fondo verde da 100 miliardi di dollari da integrare entro il 2030 dai paesi ricchi a favore dei paesi poveri, il paradosso sta nel fatto che un rapporto degli esperti Cop 27 concluso che il fabbisogno di questo Green Fund è ora di 2000 miliardi all’anno, questo documento non è stato oggetto di discussioni serie durante questo vertice di Sharms El Sheikh! Cari lettori, capirete facilmente che questa nuova iniziativa è semplicemente un espediente diplomatico dei Paesi Ricchi per soddisfare una forte richiesta di alcuni soggetti interessati nell’ambito della lotta per la giustizia climatica, ma in realtà, a mio modesto avviso, questo fondo non sarà d inefficace in relazione agli impatti nocivi del clima, soprattutto in Africa. Come si può parlare di un nuovo Fondo quando il primo Fondo Verde dell’Accordo di Parigi non è nemmeno pari al 20% a sette anni dalla sua istituzione? Questo è ciò che alcuni strateghi chiamano “fare l’accordo nell’accordo” per ingannare i paesi poveri. Anche se la Cop 27 è una transizione tra Cop26 e Cop28 in programma a Dubai il prossimo anno, questo vertice sarà la prima valutazione globale degli sforzi per il clima, sembra che la valutazione del Green Fund sarebbe all’ordine del giorno. Nel frattempo, l’osservazione è chiara e chiara, l’Occidente, nonostante tutte le promesse fatte, è interessato solo al proprio sviluppo e rimane insensibile alle conseguenze del riscaldamento globale nei paesi poveri, in particolare in Africa: che egoismo! Ma anche quale ingenuità degli africani che rischiano ancora di perdere tempo a sognare progetti finanziati da questo nuovo Fondo Sinistri e Danni. Il Covid-19 ha svelato l’era delle “Sovranità” necessarie per l’emergere dei nostri Paesi, la sovranità climatica ha il suo posto in questo nuovo paradigma economico. Gli africani hanno il coraggio di prendere in mano il nostro destino Lo sviluppo endogeno non è illusioni e luci, i draghi dell’Asia lo hanno già dimostrato in faccia al mondo. Modibo Diop Esperto Ingegnere Politecnico, Ex Revisore dei Conti del Centro di Studi Diplomatici e Strategici di Parigi (Diplomacy & Economics Option), Consulente Esperto Internazionale in Energia, Infrastrutture e ICT.
In lingua originale:
Sommet COP27 : Entre l’Hypocrisie Occidentale et l’Extrême Naïveté des Pays Pauvres : l’Arlésienne d’un nouveau Fonds de Pertes et Préjudices !
En décembre 2015 après la Cop 21, dopée par la réussite du sommet de Paris, toute l’Humanité avait espoir que la nouvelle donne climatique allait dorénavant être au centre des préoccupations des politiques publiques des États afin de réaliser dans un bref délai les conclusions tirées de ce sommet : entre autres ramener à 1,5 C le réchauffement climatique mondial et créer un Fonds Vert de 100 milliards USD par an pour financer les pays pauvres victimes innocentes du réchauffement climatique . Aujourd’hui près de 200 millions d’africains sont menacés par le réchauffement climatique alors que le Continent contribue pour moins de 3% à l’émission des gaz à effet de serre contre 80% pour les Pays membres du G20.Votre serviteur ayant participé à l’événement en 2015, publiais le lendemain même sur certains sites et journaux nationaux et étrangers deux articles l’un intitulé « le sommet Cop 21 un sommet de plus ou un sommet en plus ? »et l’autre intitulé « les faiblesses congénitales de l’Accord de Paris ». En résumé à l’époque j’attirais l’attention des Dirigeants des Pays Africains sur quelques faiblesses des dispositions réglementaires de l’Accord de Paris qui malheureusement sept années après sont toujours à l’ordre du jour :
-le manque de contraintes dans les engagements des États,
-Le non référencement du prix carbone et les conditions de cession ce qui favorise l’éco blanchissement,
-l’opacité de l’alimentation et de la mise de la mise en œuvre par les Pays riches du Fonds Vert de 100 milliards de USD par an d’ici 2030,
-la non fixation des conditions d’accessibilité des ressources du Fonds par les pays pauvres (subventions, aide liée, crédits ou autres)
Aujourd’hui la COP 27 tire ses rideaux en Égypte dans la sublime station balnéaire de Sharms El Cheikh ceci après deux semaines de négociations entre les 196 parties prenantes par 40.000 délégués. Cependant que retenons nous concrètement de ce sommet :
-La mise en place d’un nouveau Fonds Pertes et Préjudices pour les pays pauvres qui exigent une justice climatique depuis le sommet de Copenhague : cette problématique fait référence aux impacts irréversibles liés au changement climatique, c’est-à-dire ceux qui sont déjà réels et ceux qui ne pourront pas être évités, même en parvenant à réduire à zéro les émissions mondiales de gaz à effet de serre et en investissant massivement dans des projets d’adaptation,
-Une promesse de dons annoncée de 230 millions de dollars pour alimenter ce nouveau Fonds,
. -Un silence coupable des Occidentaux sur la filière charbon qui reprend de plus belle en Europe avec la crise énergétique ukrainienne,
-un silence de cathédrale sur le niveau d’exécution depuis l’accord de Paris du fonds vert de 100 milliards USD à abonder par les pays riches d’ici 2030 en faveur des pays pauvres, le paradoxe réside dans le fait qu’un rapport des experts de la de Cop 27 a conclu que les besoins de ce Fonds Vert sont maintenant de 2000 milliards par an, ce document n’a pas fait l’objet de discussions sérieuses durant ce sommet de Sharms El Cheikh !
Chers lecteurs vous comprendrez aisément que cette nouvelle initiative est tout simplement une esquive diplomatique des Pays Riches pour satisfaire une forte requête des certaines parties prenantes dans le cadre de la lutte pour une justice climatique, mais en réalité à mon humble avis ce fonds ne sera d’aucune efficacité par rapport aux impacts néfastes du climat surtout en Afrique. Comment peut-on parler d’un nouveau Fonds alors que le premier Fonds Vert de l’Accord de Paris n’est même pas abondé à hauteur de 20 % sept années après sa mise en place ? Voilà ce que certains stratèges appellent « créer l’affaire dans l’affaire » pour berner les pays pauvres. Même si la Cop 27 est une transition entre la Cop26 et la Cop28 prévue à Dubaï l’année prochaine ce sommet fera le premier bilan mondial des efforts climatiques, il semblerait que l’évaluation du Fonds Vert serait à l’ordre du jour. Entre-temps le constat est clair et net l’Occident malgré toutes les promesses faites n’est intéressé que par son propre développement et il reste insensible aux conséquences du réchauffement climatique dans les Pays pauvres notamment en Afrique : quel égoïsme ! Mais aussi quelle naïveté des Africains qui risquent encore de passer du temps perdu à rêver de projets financés par ce nouveau Fonds de Pertes et Préjudices.
La Covid-19 a révélé l’ère des « Souverainetés » nécessaires à l’émergence de nos Pays, la souveraineté climatique a sa place dans ce nouveau paradigme économique.
Africains Osons prendre nos destins en main le développement endogène n’est pas leurres et lueurs, les dragons d’Asie l’ont déjà démontré à la face du Monde.
Modibo Diop Expert Ingénieur Polytechnicien, Ancien Auditeur du Centre d’Etudes Diplomatiques et Stratégiques de Paris (Option Diplomatie & Économie), Expert Consultant International en Energies, Infrastructures et TIC.
Par Modibo Diop.
Vice-Président du Mouvement des Entreprises du Sénégal Meds.
